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Alcool au volant : l’éthylotest antidémarrage (EAD), pour qui et dans quelles circonstances ?

Vous connaissiez sûrement l’éthylotest chimique ou électronique, mais sachez qu’il existe également un autre instrument de mesure du taux d’alcool dans l’air expiré : l’éthylotest antidémarrage (EAD). Cet instrument de mesure est associé au système de démarrage d’un véhicule. Il empêche la mise en route du moteur si le taux d’alcool enregistré est supérieur à celui autorisé par la législation.
L’objectif de l’EAD ? Lutter contre les accidents liés à la conduite sous l’influence de l’alcool en contrôlant certains conducteurs avant le démarrage de leur véhicule.
Selon la Sécurité routière, « l’EAD peut être imposé aux conducteurs par décision judiciaire ou sur décision du préfet de département, après avis des médecins des commissions médicales. »
5 choses à savoir :
  1. Le taux d’alcool contrôlé par l’EAD est paramétré au moment de l’installation dans le véhicule.
  2. En fonction du permis, il est fixé à 0,1 mg /l ou 0,25 mg /l d’air expiré. Le conducteur ne peut pas modifier ce taux.
  3. L’EAD prend en compte le fonctionnement des dispositifs automatiques d’arrêt et de redémarrage d’un moteur en circulation.
  4. L’EAD empêche le démarrage du moteur, mais il n’arrêtera en aucun cas un moteur en marche.
  5. Le non-respect de l’interdiction de conduire un véhicule non équipé d’un EAD, ainsi que tout contournement ou aide au contournement de l’EAD sont sanctionnés pénalement.
(Source : Sécurité routière)

Crédit : Sécurité Routière

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